A La Réunion, deux espèces se sont installées : Rattus rattus et Rattus norvegicus. Sources de désagréments pour le milieu agricole et de problèmes sanitaires pour l'homme, leur impact sur la biodiversité est conséquent. Ils ont fortement contribué à l'extinction de plusieurs espèces réunionnaises (oiseaux, reptiles …) et ont failli être à l'origine de la disparition de l'Échenilleur de La Réunion (Tuit-tuit). Ce sont des efforts considérables et renouvelés chaque année qui sont mis en place pour installer des postes d'appâtage contenant du raticide dans les forêts où subsiste la dernière population de cet oiseau. Le Parc national de La Réunion travaille avec les associations de protection de la nature pour continuellement améliorer et optimiser les méthodes de contrôle des rats, et éviter les empoisonnements secondaires des espèces non-cibles.
A savoir que la méthode « Mainland Island », instaurée dans le cadre du programme européen LIFE+ CAPDOM, permet, désormais, le maintien d'une zone sans rat en entretenant une ceinture chimique isolant la population et empêchant le retour des rongeurs. Ces actions sont efficaces puisqu'elles ont permis l'envol de près de 100 jeunes Tuit-tuit en 5 ans.
Les rats restent encore des menaces pour un grand nombre d'espèces réunionnaises, y compris, les pétrels et certaines plantes.